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Vitrail de la mairie

Émile ADER, peintre verrier

Jean Baptiste Emile ADER, fils d’Arnaud ADER (1818-1893) et d’Anne BRANQUE (1825-1903), est né le 19 février 1854 au n°10 de la rue des Fontaines à Toulouse. Il grandit dans une famille modeste ; son père est menuisier et sa mère ouvrière à la manufacture des Tabacs.

Il fait son apprentissage de peintre verrier à la manufacture GESTA à Toulouse, réputée pour la fabrication de vitraux religieux, installée dans un premier temps sur l’actuel boulevard de Strasbourg. Mais suite à son mariage, M. Gesta s’installe en 1852 sur un terrain appartenant à son beau-père rue du Faubourg Arnaud Bernard (actuelle avenue Honoré Serres).

Nous retrouvons Emile ADER à Paris où il s’engage chez le Maître peintre verrier, Eugène Stanislas OUDINOT (1827-1889). Il se marie le 3 janvier 1880 avec Héloïse RODE. En 1889, il réalise pour OUDINOT les vitraux du pavillon de la République Argentine en vue de l’Exposition universelle.

Au décès d’Eugène OUDINOT, Emile ADER s’associe avec deux autres peintres verriers de cette manufacture (DELON et LOUBENS) et s’installe au 95 de la rue de Vaugirard à Paris. En 1894 Emile ADER quitte cet atelier pour s’installer à son compte.

En 1897, au Salon des Arts décoratifs, il expose un vitrail dit « Sujet d’aujourd’hui », « la promenade d’une jeune femme en robe violette et d’un jeune homme en complet gris jaunâtre, en béret violet, portant l’ombrelle de sa compagne avec leur chien tondu à mi-corps et coupé par le cadre, au bord d’une rivière » (vitrail installé à la Mairie).

Il est membre du Comité d’installation à l’Exposition universelle de 1900. Enfin il présente en 1902, un vitrail Portrait de Melle Catherine BAUX de l’Opéra comique, cantatrice toulousaine née le 2 décembre 1878.

En 1919, il collabore à la restauration de l’église St Etienne-du-Mont à Paris, de Notre-Dame et de la basilique Notre-Dame-de-Fourvière à Lyon en compagnie du peintre-cartonnier Georges DECOTE.

Emile ADER est actif de 1890 à 1923. Grand Maître verrier, il a enseigné sa discipline à Marguerite HURE (1896-1967) qui fondera son propre atelier en 1921, à Alexandre MAHEU qui sera secrétaire de l’École des Beaux-Arts de Rennes.

Œuvres mentionnées (malheureusement très peu de documentation)

  • Vitrail église paroissiale St Pierre à Cayeux sur Mer (80) « La Fuite en Egypte » datée de 1904
  • Somptueux vitraux à l’église du Saint Sacrement à Lyon
  • Ensemble de 10 verrières à personnage Basilique Saint-Sixte à Ars sur Formans (01)
  • Couvent du Sacré Cœur de Jésus et de Marie à Amiens (80), aujourd’hui Lycée Saint Rémi : la chapelle possède un ensemble de vitraux datés de 1903.
  • Collégiale de Saint Bonnet le Château (42) « Jeanne d’Arc entre à Orléans »
  • Eglise des Jacobins à Toulouse: suite au projet de restauration lancé en 1920, cinq fenêtres de l’abside sont réouvertes entre 1923 et 1928 et dotées de nouveaux vitraux. Le premier de la série, au centre de l’abside, sera confié en 1923 à Emile ADER. Il reproduit fidèlement une grisaille de la fin du 13ème siècle. Il déploya donc sur toute la hauteur de la baie rythmée par ses deux meneaux, une série de quadrilobes à filet rouge et bleu sur fond jaune animés de fleur de lys dans des losanges bleus.

Durant la période de création pour l’église des Jacobins, le couple s’est installé à Blagnac, quartier du Port. En 1927 Émile ADER s’installe à Seilh dans la maison qu’il vient de faire construire, dans laquelle il s’éteint le 15 juin 1931. Mme Ader décède le 23 février 1949 également à Seilh.     

Sources :

  • Extraits d’un Mémoire de 3ème cycle d’Histoire de l’Art (Université Toulouse-Mirail), d’un Doctorat en Histoire de l’art contemporain (Université Blaise Pascal).
  • Archives municipales Toulouse

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Château du Percin

Le château du Percin abrite l’école privée de l’Annonciation

Les origines

Le Château du Percin prend naissance au XIVe siècle. Il faisait partie du fief de Cluez ou de la Tricherie qui appartient à la famille des Guizot. Une partie fut vendue en 1509 au sieur Pierre de Buisson qui en fit don à l’hôpital Saint-Jacques de Toulouse, avec la charge de soigner gratuitement les habitants de la commune… ce privilège n’a pas été aboli par la Révolution.

Les XVIIè et XVIIIè siècles

Dès 1664, la Tricherie après maints changements de propriétaire, appartient au seigneur Jean de Percin. Il exerce la charge de greffier criminel en chef du Parlement de Toulouse. Il dénombre ses biens nobles devant les Capitouls : « Justice moyenne, haute et basse à Seilh ou à la Tricherie, Château de Percin – avec une prison pour les malfaiteurs – plusieurs métairies, le ramier de la Cacho, droit d’attache d’un moulin à nef sur la Garonne, de bateau et de port sur le fleuve, de forges, d’hôtellerie et de tuilerie.

Sous le règne de Louis XIV en 1660, le seigneur de Percin a le grand honneur de remettre les clés de la ville de Toulouse au roi lui-même à son passage dans la cité. Cette scène mémorable a lieu sur les quais de Garonne, au Pont Neuf. Cette scène figure encore sur deux plaques – une en latin, une en français – : »Année de la Rédemption 1660 en cette ville le roi Louis quatorzième arriva devant les murailles de la cité et avant de franchir le seuil des portes, il jura comme ont fait ses aïeux de respecter les privilèges éternels de la ville. Au milieu des applaudissements de toute la cité,les huit Capitouls qui ont ici leurs armoieries le reçurent joyeux ; que les lauriers de la guerre avaient élevés de son front, qu’ils soient remplacés par les oliviers désirés d’une longue paix et qu’il donne à son royaume et à ses peuples, l’auguste Thérèse » (Louis XIV était fiancé à Marie-Thérèse d’Autriche).

1789, époque douloureuse pour la France, et en particulier pour le seigneur Antoine de Percin qui doit faire face à un procès au sujet des ramiers de la vallée de la Garonne. Le fleuve dans son cours capricieux avait changé de lit, bouleversé la nature et opposé Gagnac à Seilh. A qui donc appartenaient ces ramiers ?…

Dès l’An II de la République, notre commune obtint gain de cause et les terrains furent partagés entre les habitants de Seilh. Le seigneur de Percin, alors emprisonné, fit opposition à ce jugement dès sa sortie de prison.
La commune, en 1807, est condamnée non seulement à restituer les terrains mais encore à payer une amende, en dédommagement de cette usurpation ».

Les XIXè et XXè siècles

Début XIXe, le château connaît quelques heures angoissantes. Il doit cacher un prêtre réfractaire traqué par la loi.
En 1841, les armées du Général Wellington occupent la région. Mais les Anglais se comportent bien et les habitants de Seilh ne conservent pas un souvenir désagréable… sauf quelques traces dans le château de Rochemontès. En 1884, le château de Percin est dans un état de délabrement complet et aux yeux de certains, il est dénué de toute valeur architecturale.

Mais les alentours du château présentent un intérêt pour les amateurs passionnés de spéléologie.: une grotte est située sur les bords de la Garonne, perpendiculairement à son lit, environ 15 mètres au-dessus et à 6 mètres au-dessous du niveau du sol de la falaise. On y pénètre en rampant pendant environ 15 mètres, puis le boyau s’élargit pendant une vingtaine de mètres et l’on arrive dans une petite salle de quelques pieds carrés, ayant 1,40m de hauteur, autour de laquelle on a aménagé des sièges taillés dans le roc pour 5 à 6 personnes. Rien n’a été trouvé dans ce souterrain, si ce n’est cette inscription à la voûte en lettres gothiques : « LEZAT ».
Depuis cette époque, personne n’a tenté de nouvelles explorations. L’entrée à pic sur le bord du fleuve est d’ailleurs en partie obstruée par les éboulements.

1953, le château de Percin revit en l’Annonciation… date mémorable pour les Dominicains dont l’ordre n’était pas inconnu dans la région. Saint-Dominique y a vécu et au XVIIe siècle, Jean-Jacques de Percin est entré dans cet ordre.

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Château de Rochemontès

A 1 kilomètre au nord de Seilh, route de Grenade, sur votre droite, suivre la voie en terre battue.
L’intérieur du Château ne se visite pas car il est toujours habité par son propriétaire, Henri de Roaldès-du-Bourg.
Toutefois, à l’occasion des journées du Patrimoine, le parc et les jardins sont ouverts au public.

Les origines

Les pages qui suivent sont issues du texte intégral du chapitre concernant le Château de Rochemontès dans l’ouvrage « Châteaux en Haute-Garonne » publié aux Editions Daniel Briand (Panayrac – 31280 Drémil-Lafage). Nous remercions l’éditeur, Daniel Briand, et les auteurs de ce livre, Guy Ahlsell de Toulza, Louis Peyrusse et Bruno Tollon qui n’ont pas hésité à nous donner l’autorisation de publier ces extraits.

« Il est difficile de remonter l’histoire au-delà de 1400. Au XIVe siècle, la puissante famille de   Voisins, seigneur de Blagnac, aliène plusieurs terres nobles dont celles de Seilh. Au début du XVe siècle, Gérard de Chalvet, d’une famille originaire d’Auvergne, épouse l’héritière de la   terre de Rochemonteix dont il devient le seigneur. Leur descendance conserve le fief jusqu’en 1661. Les Chalvet de Rochemonteix donneront de nombreux officiers aux Armées, occuperont   des charges importantes au Parlement de Toulouse, une branche sera coseigneur, baron puis  marquis de Merville ».

« En 1661, François de Chalvet, seigneur de la Rochemonteix, cède cette terre à Jean-Salvy de Lombrail, seigneur de   Saint-Martin et trésorier général de France. Son fils, Jacques de Lombrail, seigneur de Rochemonteix et président des   trésoriers de France à Toulouse, épouse en 1663 Marie de Riquet, fille du constructeur du Canal du Midi. Leurs fils  Pierre-Paul de L’Ombrail, conseiller au Parlement, n’ayant pas de descendance, la seigneurie de Rochemonteix revient à leur fille Catherine qui avait épousé en 1684, au château de Rochemontès, Gabriel-Amable du Bourg, conseiller au Parlement de 1676 à 1715. Rochemontès est resté jusqu’à nos jours dans la famille Du Bourg.

Malgré l’absence de documents sur les origines du château, on peut supposer que les Chalvet ont dû faire édifier, peut-être dès le XVe siècle, une demeure seigneuriale sur leur terre Rochemontès dont ils tenaient à porter le nom.
Il n’en reste apparemment rien dans le château actuel qui présente tous les caractères de l’architecture du milieu du XVIIe siècle ».

L’actuel château

Entièrement bâti en briques, son plan se présente sous la forme d’un rectangle allongé cantonné de quatre tours carrées. Aux angles de sa façade Est, vers la Garonne, s’élèvent deux hautes tours à trois étages couverts de flèches pyramidales de maçonnerie ; elles contiennent à chaque niveau une petite pièce carrée à usage de cabinet et conservent quelques dalles de pierres percées de petites meurtrières canonnières. Aux angles de la façade Ouest, vers le parc, deux tourelles qui reposaient autrefois en encorbellement sur des culs-de-lampe, contiennent des latrines.

Si la façade Ouest est modestement traitée, celle de l’Est, ouverte sur les terrasses dominant la Garonne, est d’une austère noblesse. Possédant deux étages, elle est rythmée de cinq travées de fenêtres régulièrement espacées et dont les murs d’allège ont été abaissés et munis de balcons de ferronnerie au XIXe siècle. La travée centrale, qui correspond au vestibule, est surmontée d’un petit fronton semi-circulaire orné de trois sphères, la porte d’entrée, sommée du blason des Du Bourg, a été refaite au XIXe siècle.
Ces indices ne sont pas suffisants pour rétablir si le château actuel est l’oeuvre des Chalvet avant sa vente en 1661, s’il a été vendu inachevé à Jean-Salvy de Lombrail qui le terminera, ou bien s’il est entièrement bâti après 1661…

Dans les années 1680-1690, pour accéder à l’étage noble, on construit dans le fond du vestibule un vaste escalier de pierre à la stéréotomie soignée, qui n’est pas sans rappeler celui que cette même famille Du Bourg fait édifier en 1686 dans son bel hôtel toulousain de la Place Sainte-Scarbes. Jusque-là on devait vraisemblablement utiliser l’escalier de bois qui montait de fond en comble dans la partie Nord du château.

Au XVIIe siècle, peu après 1720, on installe une salle à manger dans l’ancienne salle basse au Nord du vestibule, décorée de stucs et d’une belle cheminée de marbre surmontée d’un miroir. Une cuisine et des communs seront bâtis autour d’une petite cour de service accolée au flanc nord du château ».

Le parc et les jardins

Le parc, soigneusement dessiné, possède de belles perspectives vers un val champêtre circulaire, une étoile d’allées, une chambre d’amour ou un cabinet de verdure.

La terrasse ornée de parterres et de fontaines en niches Louis XV offre une vue magnifique sur la Garonne, d’autres terrasses ont été emportées par les crues du fleuve ».

Autour du château

Au Sud du château sont la chapelle, les grands communs et les bâtiments d’exploitation des terres ; bordant le potager et le verger, longeant la belle allée conduisant au château, on a construit au milieu du XVIIe siècle une superbe orangerie où l’enduit jaune fait chanter la brique et dont la porte centrale s’orne d’un beau masque d’Hercule ».

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Eglise Sainte Blandine

L’église Sainte Blandine est située Place Roaldès du Bourg

La construction de l’Eglise Sainte-Blandine date de 1863.
Son achèvement eut lieu en juillet 1877.

Une partie des fonds a été fournie par souscription auprès des habitants de la commune et par Monsieur Philippe du BOURG.

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Préservation de l'environnement

Opération Seilh + net

Chaque année lors du World Clean-up day, journée internationale de nettoyage, la mairie de Seilh, le Conseil Municipal des Enfants lancent un appel aux Seilhois pour collecter les déchets dans les quartiers de la commune et jusqu'aux berges de la Garonne.

 

Nettoyage des berges de la Garonne

Les bénévoles de l’association Champ d’actions se retrouvent 3 dimanches par mois pour ramasser les déchets, le long des berges de la Garonne. Ainsi, depuis sa création, ce sont plus de 70 kms de berges qui ont été nettoyées et quelques 20 000 L de déchets débarrassés !

Toutes leurs sorties sont inscrites sur le site www.champdactions.com

Si vous aussi vous souhaitez participer, il suffit d’être présent le jour du ramassage, au lieu et à l’heure indiqués, muni de sacs poubelles et de gants de ramassage