Elles peuvent être en bois, en pierre ou en fer forgé. Elles se sont développées au Moyen-âge et sont un symbole religieux (lieu de pèlerinage). Toutefois elles ont pu aussi être érigées par des familles aisées qui voulaient être ainsi protégées.

La pose d’une croix est très souvent associée à sa bénédiction. Il en existe plusieurs sortes :

• Les croix mémoriales qui sont des témoins. C’est ainsi que le lieu d’une mort brutale ou au contraire d’un coup de chance pouvait faire l’objet d’une érection de croix.
• Les croix de carrefour qui guident le voyageur.
• Les croix près des champs érigées afin de préserver les cultures des fléaux naturels.
• Les croix avec symboles

Au XVIII^ème siècle on voit apparaître des piédestaux aux flancs en courbe qui rappellent les meubles de l’époque.

Après la Révolution, on assiste à un renouveau de la foi et des pratiques religieuses. On recommence à édifier des croix de dévotion qui seront à peu près toutes sur le même modèle. La croix qui surmonte l’ensemble est simple. Le Christ ne figure pas toujours mais on peut trouver des motifs symboliques ou pas. Des croix en fer ou en fonte remplacent celles en pierre. Les Missions dans les paroisses se multiplient et à la fin de celles-ci des croix de Mission sont érigées.

Les processions publiques ont pratiquement disparu et les croix ou calvaires ont perdu une de leurs raisons d’être. Mais grâce à l’action d’associations de sauvegarde, on assiste à un retour d’intérêt pour ce qui constitue le petit patrimoine rural non protégé dont les croix de chemin font partie. Elles nous rappellent un peu de la vie passée du village.

A Seilh, nous pouvons voir quatre croix de chemin :

• Aux Tricheries, croix avec symbole (fers à cheval) *
• Chemin Royé
• Quartier de l’Espitalis (à côté du cimetière)
• Entrée du château de Rochemontes
• Place de l’Eglise se trouve une croix de Mission érigée en 1871